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II.L’adaptation du système musculaire en fonction de l’exercice d’une activité sportive.

 

                                   

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1.TYPES DE MUSCLES STRIES

On peut distinguer trois caractéristiques des muscules triés : 

- les muscles “végétatifs” qui interviennent dans la vie végétative comme le myocarde et les muscles respiratoires.

- les muscles de “mouvement” qui nous permettent de nous déplacer et de saisir des objets comme les biceps, quadriceps, mollets …

- les muscles de “position” ou “posturaux” qui nous permettent de maintenir des positions comme tenir debout. Ce sont des muscles comme ceux des cervicales (muscle scalène) ou ceux qui permettent un maintien du dos comme les muscles de la colonne vertébral (muscle épineux du dos …). Ils permettent de tenir notre squelette  et à lui éviter une « chute » ou un « recroquevillement » car notre centre de gravité se situe au niveau de notre nombril et tout un équilibre et axé sur ce celui-ci. Ainsi les muscles du dos permettent au dos de rester droit et de ne pas être pencher vers l’avant tout comme les muscles des cervicales permette à notre tête de rester droite et de pas regarder nos pieds constamment.

 

2. Effet de la musculation sur le muscle : augmentation de la masse musculaire

 

Présentation des différents facteurs physiologiques
Le corps humain, lors de prise de masse, va chercher à augmenter le niveau de force de chaque fibre musculaire. Le potentiel de force d'un muscle dépend de sa section transversale, c'est-à-dire de sa taille : plus un muscle est "gros", plus il est fort.

En effet, contrairement à la croissance du muscle en long, qui est une croissance qui va de pair avec celle de la taille et de la croissance de la puberté jusqu’à l’âge adulte, l’entrainement détermine l’épaisseur du muscle.

Pour gagner en force, les fibres vont augmenter leurs volumes : on parle d'hypertrophie.
Cette hypertrophie est une réponse d'adaptation des muscles au stress qu'on leur soumet. En effet, le phénomène d'hypertrophie est dû à un stimulus de surcharge. Lorsque la charge soulevée est plus grande que celle dont le muscle est capable de souveler, le muscle va se contracter et un micro-traumatismes au niveau des fibres musculaires se créé. Le corps l’enregistre comme une blessure et pour éviter de subir une seconde fois ce traumatisme, il va compenser pendant le processus de réparation des muscles, en augmentant le nombre et la densité des myofibrilles pendant la récupération. C'est le principe de surcompensation. C’est pour cette raison qu’en respectant les règles de la surcharge progressive et de la récupération, les muscles deviendrons plus volumineux et plus forts séances après séances.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

OBSERVATIONS : Lorsque la myofibrille possède une rupture ou toute autre lésion, des cellules satellites vont venir « réparer » ces lésions. Ce phénomène est appelé HYPERTROPHIE.

Lorsque la myofibrille n’est pas sollicitée et meurt, les cellules satellites se rassemblent pour former une nouvelle myofibrille. Ce phénomène est appelé HYPERPLASIE.

Dans le cas de l’hypertrophie, la myofibrille augmente au niveau du nombre de noyau mais aussi au niveau de son volume.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

 

Le potentiel d'hypertrophie d'un muscle est génétique, car il est fortement lié à la composition du muscle, les fibres de types IIA et B disposant du plus gros potentiel pour grossir.

 

La prise de masse musculaire est importante surtout pour gagner en puissance et pour conserver sa tonicité musculaire (essentiel pour les sports d’endurance). Un effet inverse à l’hypertrophie existe, il s’agit d’hyperplasie. En effet, le corps s'adapte à l'effort et fabrique du muscle pour pouvoir faire face aux efforts demandés aux cours d’une activité physique. En cessant cette dernière, les muscles diminuent de taille, s'habituant dans les deux sens. Lorsqu'une blessure oblige à immobiliser une partie de son corps, une fracture par exemple, le muscle qui ne fonctionne plus diminue beaucoup de taille, ce qui est appelé hyperplasie. Il est alors nécessaire lorsqu'on enlève le plâtre de faire de la rééducation. Pour ce qui est du muscle qui a diminué de taille, on dit qu’il est atrophié. Ce même phénomène se produit pour les astronautes, puisqu'ils ne se servent plus de leurs muscles en absence de gravité.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

OBSERVATIONS : On observe, lorsque les muscles sont en repos, une diminution de leur taille, que ce soit au niveau des pectoraux ou des biceps.


Plusieurs constitutifs du muscle peuvent progresser lors d'entraînement, et ainsi contribuer à amplifier le volume du muscle strié squelettique :

 

  • les sarcomères qui sont les constitutifs contractiles du muscle (filaments d'actine et de myosine)

 

  • le sarcoplasme qui sont tous les constitutifs non contractiles du muscle (réserves de glycogène, myoglobine, capillaires sanguins, mitochondries, liquide sarcoplasmique)


A. L'hypertrophie des sarcomères

L'exercice physique permet l'augmentation de la synthèse des filaments d'actine et de myosine. Ce mécanisme entraine l'accroissement de la taille des myofibrilles, ainsi que leur multiplication. Tout cela produit un épaississement des fibres musculaires, et ainsi du muscle en totalité.
C'est pourquoi l'hypertrophie des sarcomères fourni au muscle un plus gros potentiel de contraction. Elle fabrique du "tissu musculaire" , et du coup, permet d'amplifier la force maximale. Pour coïncider avec ce nouveau potentiel, le tissu conjonctif qui fait le lien entre muscle et os, va devoir lui aussi se consolider et s'épaissir, ce qui va participer également au grossisement du muscle.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

OBSERVATIONS : Après entrainement, le diamètre et le volume de la myofibrille augmente. Cette augmentation est liée à celle des sarcomères qui, elle-même est dûe à un épaississement des filaments d’actines et de myosines.

Cette augmentation du diamètre des myofibrilles déclenche une cascade de modification du muscle, car en effet, la fibre musculaire aura un plus grand diamètre entrainant l’augmentation du volume du muscle.

 


B. L'hypertrophie sarcoplasmique

Elle évolue suivant le type d'entraînement effectué :

 

  • L'entraînement en résistance (séries dites moyennes) provoque un accroissement des réserves de glycogène dans le muscle. La fibre musculaire est plus remplie en glycogène, et prend du volume. De plus, un gramme de glycogène contient près de 3 grammes d'eau, donc le volume du liquide sarcoplasmique s'accentue, collaborant là aussi à fournir du volume au muscle.

 

L'augmentation des réserves de glycogène est le mécanisme principal de l'hypertrophie sarcoplasmique. Elle peut avoir lieu dans tous les types de fibres musculaires, mais les fibres II disposent de plus grandes réserves donc d'un plus gros potentiel.
 

  • L'entraînement en endurance (séries longues) provoque un faible accroissement des réserves de glycogène, mais permet d'augmenter la concentration en myoglobine, le nombre et la taille des mitochondries, ce qui peut, là aussi augmenter le volume du liquide sarcoplasmique, et donc le volume du muscle. De même, elle permet de développer de nouveaux capillaires sanguins qui vont aussi augmenter la taille du muscle.


Ce mécanisme se produit surtout dans les fibres lentes, de types I qui sont dites "oxydatives".
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

OBSERVATIONS : on peut observer, après entrainements, une augmentation du nombre de veines, artères et nerfs qui apporte l’oxygène, le glucose et permet  l’échange d’informations nécessaire au bon fonctionnement du muscle.

 

A NOTER : après toute séance de musculation, les muscles sont souvent gonflés en raison de l'afflux sanguin. Cette manifestation est une prise de volume éphémère, et part quelques dizaines de minutes après l'effort.
L'hypertrophie sarcoplasmique ne s'accompagne pas automatiquement d'une hypertrophie des sarcomères. Elle ne participe pas à l'accroissement de la force maximale mais admet l'accroissement à la résistance du muscle, autrement dit à la capacité d'être beaucoup plus robuste pendant une période plus importante.

 

Les exercices physiques prolongés mais modérés consentent à l’augmentation du nombre de capillaires sanguins dans le muscle ainsi que du nombre de mitochondries. En effet les échanges entre capillaires et fibres musculaires sont plus difficiles lorsque le diamètre de celles-ci est important. Le sportif va donc produire plus de capillaires fins au niveau des muscles, entrainant un réseau de capillaires plus vastes et très développées qui va permettre d’augmenter la surface d’échange, ce qui est très pratique chez un sportif d’endurance qui va alors pouvoir appliquer la respiration. L’entrainement en endurance va néssairement s’accompagner à long terme d’un accroissement du nombre, du volume et de l’efficacité des mitochondries, qui sont essentielles dans le processus de respiration.


C. Récapitulatifs des différents types d'hypertrophie

En musculation, on différencie souvent les entraînements en fonction du type d'hypertrophie qu'il provoque :

 

Entraînement type " masse " : hypertrophie des sarcomères

 

Entraînement type " volume " : hypertrophie sarcoplasmique (glycogénique)

 

Entraînement type " vascularisation " : hypertrophie sarcoplasmique (oxydative)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


L'entraînement de type "masse" permet d'augmenter le nombre des éléments contractiles du muscle et donc de gagner en force. L'entraînement de type "volume" permet de gagner en résistance.

L'entraînement de type "vascularisation" permet de gagner en endurance et de faire rapidement gonfler le muscle.

Il faut jouer avec ces trois types d'entraînement pour optimiser l'hypertrophie musculaire.


D. Comment faire grossir les muscles ?

Il faut trois conditions fondamentales pour provoquer l'hypertrophie : l'entraînement, la récupération, la nutrition (on ne parlera pas des deux dernieres puisque l'on s'interesse à l'évolution de nos muscle lors d'exercice physique)


E. L'entraînement

Pour forcer le muscle à s'adapter, il faut le provoquer au-delà de ses capacités, et augmenter progressivement l'intensité à chaque entraînement. Ainsi le muscle sera constamment stressé et sera obligé de se renforcer. Si l'entraînement n'est pas assez intense, le muscle bénéficiera déjà des ressources nécessaires pour répondre au stress qu'on lui soumet, donc il ne cherchera pas à s'adapter. Il est également important de varier constamment les exercices et les formes de travail pour que les muscles ne s'habituent pas à un type d'entraînement et soient toujours perturbés.

 

  • Charge et nombre de répétitions


Pour construire du tissu musculaire, en d'autres thermes pour multiplier le nombre des protéines contractiles d'actine et de myosine, il faut prendre des charges plutôt lourdes et travailler en résistance.

Le travail avec charges lourdes permet de recruter un nombre important de fibres musculaires, spécialement celles de type II, qui ont un seuil de stimulation élevé et qui ont le plus gros potentiel d'hypertrophie. On considère pour une charge inférieure à 70% de la force maximale, que la tension est trop faible pour que le système nerveux recrute les fibres II.

Cette intensité de 70% correspond à la réalisation d'un maximum d'environ douze répétitions. En principe, il n'est donc pas possible de prendre de la masse musculaire si l'individu choissi des charges qui vont lui permettre d'accomplir plus de douze répétitions.

Pourtant, la charge ne doit pas non plus être trop élevée de façon à pouvoir refaire l'action à plusieurs reprises, et accomplir un travail de résistance.

 

On considère que si vous ne pouvez pas répéter le mouvement plus de trois fois (environ 90% du maximum), le travail sera insuffisant pour produire de l'acide lactique et l'amélioration portera alors uniquement sur les facteurs nerveux (entraînement de type " force ").


En effet, ce sont les fortes concentrations d'acide lactique produites par des entraînements lourds en résistance qui vont stimuler la sécrétion d'hormones anabolisantes (testostérone, hormone de croissance), lesquelles vont permettre la synthèse accrue de protéines dans les fibres musculaires. Plus la concentration d'acide lactique sera importante, plus ces hormones seront secrétées, ce qui va potentialiser la reconstruction et le développement des fibres musculaires.

 

  • Intensité maximale et travail en séries


Pour forcer le muscle à s'adapter, il est essentiel d'essayer d'aller toujours au bout de ses capacités, et d'effectuer plusieurs séries de chaque exercice. des lors, lors de la contraction du muscle, les fibres travaillent en alternance et se relaient.

L'enchaînement des répétitions oblige le muscle à intensifier le recrutement des fibres : il doit produire un effort d' une force constante alors que les fibres musculaires sont de plus en plus fatiguées.

C'est sur la dernière répétition, lorsque l'on ne peut quasiment plus bouger et effectuer aucun mouvement, que l'intensité est à son maximum, que les fibres II vont pouvoir être recrutées et que les processus d'adaptation vont se déclancher.

Grâce à ce système, une charge sous maximale entre 70 et 90% permet lors de la dernière répétition de recruter plus d'UM qu'une seule répétition à charge maximale.
Le travail en séries permet de répéter ce système plusieurs fois, pour intensifier l'entraînement au maximum et augmenter la production d'acide lactique.

 

  • Durée de la récupération entre les séries


La récupération entre les séries doit être modulée en fonction de plusieurs facteurs comme le nombre de répétitions réalisés, le niveau de l'athlète, le nombre de séries, les autres exercices, etc. Dans tous les cas, elle doit être incomplète de façon à éliminer juste une partie de l'acide lactique et d'être capable de réaliser la série suivante avec quasiment la même intensité.
 

  • Durée totale de la séance


La durée des séances ne doit pas excéder 45 min à 1h. En effet, des entraînements supérieurs à 1h ne permettront pas de maintenir l'intensité maximale, condition fondamentale pour gagner en masse musculaire.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

EXPERIENCE

Notre cobbaye est l'adjudant VOIGNIER. Suite à sa grande coopération, il aura effectué, à deux entrainements par semaine , des séances de type force sur une période d'un mois.

Suite à ces entrainements, on peut observer une augmentation de sa masse musculaire:

 

Avant les entrainements 

 

Tour de bras = 27 cm

Tour de poitrine = 58 cm

Tour de taille = 73cm

 

 Après 1 mois d'entraînement 

 

Tour de bras = 29.5 cm

Tour de poitrine = 61 cm

Tour de taille = 72 cm

 


Conclusion sur l'experience et l'entraînement à la prise de masse:

Pour gagner de la masse et du volume musculaire, il faut donc utiliser des charges lourdes qui autorisent entre 4 et 12 répétitions (environ 70 à 90% du maximum), tout en effectuant un effort prolongé, de l'ordre de 15 secondes à 1 minute par série, pour augmenter la production d'acide lactique.

Néanmoins, il est tout de même possible de prendre du volume musculaire en effectuant des longues séries de 15 répétitions ou plus, grâce au mécanisme d'hypertrophie sarcoplasmique, qui provoque une augmentation des réserves énergétiques, une augmentation du nombre et de la taille des mitochondries, une augmentation de la concentration en myoglobine et du nombre de capillaires sanguins. Autant de facteurs qui entraînent une augmentation du volume du sarcoplasme. C'est pourquoi certaines personnes qui font par exemple de longues séries de pompes peuvent avoir de gros bras.

Il est nécessaire d'alterner judicieusement les différents types d'entraînement (masse, volume, vascularisation) pour optimiser l'hypertrophie musculaire. On peut également varier les types de sollicitation à l'intérieur d'une même séance.

 

 

 

3.L'ASSOUPLISSEMENT DES MUSCLES

 

EXPERIENCE

On décide de prendre une élève en classe de première S SVT de 16 ans comme cobaye qui durant un mois va essayer de faire un grand écart. Au fur et à mesure de l’expérience on va chercher à voir s’il y a une évolution au niveau de la souplesse des muscles surtout au niveau des adducteurs. Le grand écart facial droit est sans doute le plus simple à obtenir car il ne s’agit que d’une question de souplesse des muscles.

Cette personne a déjà des facilités ayant été une danseuse. Elle va suivre sur la durée d’un mois, tous les jours, le même programme.

 

 1) une série de 5 échauffements de bases

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ces étirements visent à étirer les muscles tels que les quadriceps, les ischio-jambiers, ainsi que le muscle ilio-psoas, les même que ce du grand écart.

Ci dessous un planning, écrit par notre cobbaye et rédiger vigoureusement qui retrasse son parcours et son évolution 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

2) le grand écart sur une durée de 5 min.

Ci dessous son évolution en image sur les 30 jours de l’expérience.

 

Jour 1

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Jour 12

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Jour 18

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Jour 30

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

ANALYSE DES RESULTATS : 

Les muscles squelettiques se caractérisent par un certain degré d’élasticité. Une plus grande élasticité donne plus de souplesse, ce qui augmente l’amplitude des mouvements d’une articulation.

Plus l’entrainement est régulier et plus les muscles sont élastiques.

Les tissus conjonctifs qui enveloppent les fuseaux des muscles (qui contient les fibres musculaires) s’étirent lors d’entrainements spécifiques à la souplesse et à l’étirement du muscle comme en gymnastique, en danse, patinage artistique (tous sports artistiques qui, en général, demandent de la souplesse).

La répétition d’un même geste lors de l’entrainement peut engendrer à therme un allongement du tissu conjonctif qui va permettre au muscle de s’étirer plus facilement. Cette allongement ne se produit qu’au niveau des muscles, et pas au niveau des tendons qui eux, vont se contenter de se consolider car ils vont devoir supporter au fil du temps des forces de plus en plus importantes.

 

Si ces exercices sont pratiqués pendant la puberté, c’est à dire pendant la croissance, l’allongement du tissu conjonctif va s’accompagner d’une production de fibres musculaires ce qui va permettre au muscle de s’étirer plus facilement et plus durablement. Ce phénomène se produit aussi chez l’adulte mais il est beaucoup plus lent, demande plus d’effort et il est plus difficile au-delà des 22 ans.

Ainsi pour notre expérimentation entre deux personnes ayant le même niveau, il sera plus facile pour notre élève de premiere de faire un grand écart qu’une personne de plus de 22 ans. 

 

Tous les muscles ne sont pas souples de la même manière, il existe une “limitation” de la souplesse comme au niveau du coude, où il existe une limite.

Certains sportifs sont avantagés par se qu'on apelle une hyperlaxie. Une hyperlaxie est l’élasticité excessive de certains tissus comme les muscles, ou les tissus conjonctifs de la peau ou des articulations : tendons et ligaments.

D'autres facteurs comme les articulations rentrent aussi en compte ; pour le grand écart facial par exemple, l’articulation de la hanche permet de passer du grand écart latéral droite ou gauche au grand écart facial. Chez la plupart des individus le col du fémur bute contre la hanche ce qui empêche de réaliser le grand écart (hanches réduites) or si on dégage le col du fémur de la hanche, la jambe peut s’écarter d’avantage car le fémur peut se retourner tout en gardant le buste bien droit.Pour pouvoir faire ce mouvement, il faut un dégagement du col du fémur (hanches luxées), qui demande un en dehors.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

OBSERVATIONS : A droite, une hanche « normale » ou « réduite » et à gauche une hanche luxée

 

Donc la souplesse n’est pas seulement dûe au muscle, elle est aussi dûe à d’autres tissus (capsules articulaires ; tissus organiques qui forment des capsules entres les os et qui leurs permettent un maintien entre les os du squelette et bien d’autres (cf. appareil ostéo-articulaire). Elle varie aussi en fonction du “capital” que possède la personne dès la naissance. Certaines personnes ont des muscles plus longs et plus élastique que d’autres ou une forme de muscles différentes. Nous ne sommes pas tous égaux au niveau de notre capital santé et corporel.

Pour résumer il existe trois facteurs pour l’élasticité des muscles ; le capital que la personne possède à la naissance, l’entrainement régulier, et enfin la position de certains muscles en fonction du squelette de la personne.

 

 

4.LES EFFETS DU SPORT SUR LES FIBRES ET LES FILLIERES ENERGETIQUES DU MUSCLE

 

 

Durant ces exercices prolongés, les fibres I sont surtout sollicitées ce qui améliore leur système enzymatique, celui de la voie aérobie (respiration).

On observe que de nombreuses fibres IIA évoluent alors vers le type I. L’entrainement sollicitant cette voie est qualifié d’endurance. Il permet d’ameliorer le système enzymatique de cette voie (augmentation des enzymes dans les mitochondries, celle du cycle de krebs, des transporteurs).

Les exercices brefs et intenses, d’une durée comprise par exemple entre trente secondes et deux minutes, correspondant à l’entrainement de la force ou de la puissance, provoquent une augmentation de la synthèse des protéines contractiles et un développement des fibres rapides. De nombreuses fibres IIA évoluent dans ce cas vers le type IIB. Cet entrainement est souvent qualifié d’entrainement en résistance ou anaérobie lactique (fermentation). Les entrainements très brefs, inférieurs à sept secondes, et très intenses, utilisant pour produire leur ATP le faible stock de phosphocréatine correspondent à un entrainement en vitesse.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La production de lactate ou d'acides lactiques possède plusieurs propriétés : 

- le muscle au repos contient une très faible concentration d'acide lactique

- l'acide lactique peut être produit par un muscle en absence d'oxygène

- la fatigue est due à la contraction  du muscle associée à l'accroissement de la concentration d'acide lactique en hypoxie (diminution du taux d'oxygène) augmente la formation d'acide lactique.

 

Suite à la fermentation, l'acide lactique s'accumule dans la cellule musculaire , puis passe la membrane cellulaire pour se retrouver dans la circulation sanguine. Le foie le recycle finalement en acide pyruvique. L'acide lactique disparaît environ une heure après l'effort et n'est pas responsable des crampes.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

C'est l’acidose qui provoque les courbatures, les jambes lourdes, et qui est provoquée par les ions H+. Ces ions ne sont pas uniquement produits lors de la réalisation des fillières énergétiques, puisque beaucoup de réactions produisent des ions H+ dans l’organisme. Ainsi, la réaction qui produit  les ions H+ participe  à l’acidose musculaire, mais pas le lactate en lui même.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

5. AUTRES EFFETS DU SPORT SUR LE MUSCLE

 

Le sport contribue aussi à d’autres bienfaits pour la santé. En augmentant la masse musculaire, on élève le métabolisme, ou la quantité d’énergie dépensée au repos, ce qui permet de manger plus sans prendre de poids. L’exercice physique a aussi des bienfaits psychologiques, notamment la diminution du stress et de la fatigue. La musculation aide à prévenir les blessures au dos et celles qui découlent de la pratique de sports ou d’autres activités physiques.

 

Les risques de blessures restent cependant très fréquents chez les sportifs de haut niveau comme chez les sportifs réguliers.

Il existe différentes pathologies ;

 

  • les courbatures sont des douleurs musculaires légères causées par un effort intense (ou inhabituel) qui apparait environ 24 heures après l’effort. Pour y remédier les solutions sont multiples ; bains chauds, étirements, meilleur échauffement et maintient physique permettra de réduire la douleur.

 

  • La crampe musculaire est une contraction douloureuse, involontaire et brutale, passagère d’un ou plusieurs muscles. Elle peut survenir au repos ou à l’effort. Les crampes qui surviennent dans la pratique d’un sport ont une origine complexe ; on croit qu’elles seraient le résultat d’une insuffisance d’apport d’oxygène ou d’électrolytes sanguins ( sels mineraux qui interviennent dans le cycle de krebs : sodium, calcium, magnésium et potassium, qui sont apportés par l’eau minérale). Habituellement elles sont un signe d’épuisement et sont souvent dues à une mauvaise hydratation. Une crampe persistante peut etre appelée courbature. Pour y remédier arrêter l’exercice, relâcher le muscle et s’étirer si la douleur persiste.

 

  • Hématomes sont liées à une douleur musculaire due à un choc plus ou moins important selon l’importance de l’impact, mais qui reste le plus souvent violent (placage de rugby). L’arrêt du sport temporaire, la pose de froid à l’endroit de la douleur et les massages sont recommandés.

 

  • La contusion musculaire qui ressemble à un hématome, est la conséquence d’un coup reçu sur un muscle en phase de contraction. Elle se manifeste par une douleur musculaire localisée au point d’impact, de l’enflure et une ecchymose (épanchement de sang sous la peau consécutif à une rupture des vaisseaux), qui sont d’autant plus importantes et profondes que le choc est fort. On la reconnait par une ecchymose au muscle atteint, sans fracture ou déchirure de la peau.

 

  • L’élongation ou « claquage », pire ennemi du sportif, est l’allongement traumatique du muscle. L’élongation survient durant une sollicitation excessive à la limite de l’étirement du muscle ou à la suite d’une contraction trop forte du muscle. Une élongation extrême peut mener à une déchirure partielle ou complete. Les muscles de l’arriere de la cuisse, les ischio-jambiers, sont les muscles les plus suceptibles de subir une élongation. Le terme claquage est habituellement utilisé pour parler des élongations plus graves, avec lésion de nombreuses fibres musculaires. Elle est caracterisée par une raideur et une douleur vive, aiguë et brutale du muscle. Cette douleur se manifeste par la contraction du muscle, à l’étirement et à la palpation. L’atteinte impose l’arrêt de l’effort, mais permet toujours le mouvement. Plus la blessure est grave, plus la douleur est intense et plus la perte d’amplitude articulaire est importante.

 

  • Une tendinite se traduit par une douleur inflammatoire à l’insertion du muscle ou du muscle lui-même. Elle est causée par différents facteurs comme la mauvaise qualité du sol ou des chaussures inadaptées à l’activité pratiquée, un mouvement mal fait répété.

 

Toutes ces lésions musculaires atteignent les membres inférieurs la plupart du temps et sont attribuables à la pratique d’un sport, surtout ceux de contact ( la football, le rugby, la boxe…) et ceux qui demandent de rapides départs (tennis,basket-ball,sprint). Elles peuvent se produire en début d’exercice par un entrainement excessif ou insuffisant, par un mauvais echauffement ou une mauvaise technique de préparation physique, comme en fin d’exercice par le déficit en souplesse des muscles, un allongement contrarié du muscle. Pendant l’entrainement, les symptômes peuvent apparaitre suite à des gestes ou mouvements brusques, violents et non coordonnés, surtout au niveau des muscles agonistes (qui font le mouvement) et les muscles antagonistes (qui font le mouvement à l’inverse) car il peut se produire des déséquilibres entre leur forces (par exemple,les forces s’excerçant entre biceps et triceps). Un coup direct avec un objet solide de type crampon, genou d’un autre sportif, poteau.. peut en être la raison. Les efforts trop intenses et/ou prolongés amènent aussi à de tels résultats, tout comme les personnes possèdant des antécédants de blessures musculaires antérieurs mal guéris.

 

 

 

 

Ancre 1
Ancre 2
Ancre 3
Ancre 4
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Les muscles sont des tissus issus du corps humain qui se contractent lors de mouvements. On compte 656 muscles dans le corps humain qui  représentent environ 40 % du poids corporel d’un homme.

Le muscle brûle du sucre et de l’oxygène pour convertir de l’énergie chimique en énergie mécanique. Il produit aussi de la chaleur, du gaz carbonique et de l’eau.

Il en existe deux types : 

- les muscles lisses, tels que ceux présents au niveau des voies digestives (l’estomac), des parois vasculaires (artères, responsables de la vasomotricité) ainsi que ceux des voies urinaires et génitales (fonctionnent la plupart du temps sans intervention volontaire).

- les muscles striés squelettiques sont appelés ainsi car ils sont constitués de longues protéines sous forme de filaments d’actine et de myosine qui donnent cet aspect strié au muscle. Ils servent à effectuer des actions et/ou des gestes. La forme de ces muscles peut être allongée, plate ou circulaire.

En ce qui concerne cette partie on ne parlera pas des muscles lisses mais seulement  des muscles striés squelettiques.

hypertrophie des sacromères
Hypertrophie sacroplasmique
récapitulatif des différents types d'hypertrophie
Comment faire grossir ses muscles
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