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DIFFERENTS TYPES DE FIBRES

 

Dans un muscle strié squelettique, on trouve trois grands types de fibres musculaires, ou plus exactement d’unités motrices. Une unité motrice est composée d’un neurone moteur et des différentes fibres musculaires innervées par ce neurone moteur .

 

- Fibres musculaires de type I ou fibres lentes 

Elles sont aussi appelées fibres « rouges » et ont une contraction lente. Elles possèdent un petit diamètre, sont très vascularisés et riches en myoglobine (pigment des  capillaires sanguins qui va fixer l’O2) et mitochondries (qui renferment des enzymes qui vont pouvoir intervenir dans le cycle de Krebs). Sa quantité de glycogène reste cependant faible.

Étant peu fatigables, elles sont surtout utilisées lors d’exercices peu puissants mais prolongés. Elles interviennent par exemple de façon importante dans le maintien de postures (on les trouve dans les muscles posturaux.)

Leurs caractéristiques métaboliques montrent qu’elles doivent produire de l’ATP essentiellement à partir de la filière aérobie (respiration=forte consommation d’O2)

Ce sont donc des fibres oxydatives à contraction lente, d’amplitude réduite ; donc très résistantes à la fatigue ; et ainsi endurantes.

 

- fibres musculaires de type II B ou fibres rapides

Elles sont aussi appelées fibres « blanches » et sont à contraction rapide. Elles possèdent des fibres de diamètre plus grand que les fibres I. Peu de myoglobines, peu de capillaires, peu vascularisées, pauvres en mitochondries et en myoglobines mais riches en glycogène. Elles vont donc, contrairement à la fibre I, avoir une activité oxydative très faible, et va donc produire de l’ATP par le métabolisme anaérobie alactique (fermentation).

La vitesse de raccourcissement des fibres II est largement supérieure à celle des fibres I, ainsi que sa consommation en ATP. En effet, les fibres II consomment 2 à 3 fois plus d’énergie.

Ces fibres sont très fatigables mais très puissantes et sont donc sollicitées lors d’exercices brefs et intenses. On les trouve dans les muscles assurant des mouvements rapides (œil).

 

- fibres musculaires intermédiaires de type II A:

Elles possèdent des fibres de diamètre plus grand que les fibres II B et donc des fibres I. Elles contiennent de la myoglobine et beaucoup de mitochondries mais peu d’oxygène.

Elles fabriquent facilement de l’ATP, le plus souvent par le système aérobie, mais peuvent avoir recours au système anaérobie lactique.

Ce sont des fibres à contraction rapide et résistantes à la fatigue. On les trouve dans les muscles des jambes(mollets, quadriceps…)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A NOTER : Il existe aussi des formes de transition entre certaines fibres comme les fibres II ab qui sont un mélange de fibres IIA et IIB, qui résulteraient d’une évolution des fibres IIB vers des fibres IIA ou inversement. Les fibres II C  seraient un mélange de fibres I et IIA. Elles seraient présentes en cas de traumatismes musculaires et correspondraient à des formes de décomposition évoluant vers la mort des cellules musculaires.

La plupart des muscles contiennent les 3 types principaux de fibres musculaires mais avec des proportions différentes.

Le pourcentage des différents types de muscles varie selon les muscles de l’organisme et selon les individus. En fait, le pourcentage des différentes catégories de fibres est, à la naissance, déterminé génétiquement.

Le rapport fibres lentes/fibres rapides peut toutefois évoluer en fonction de l’entrainement et du type d’exercice pratiqué.

 

En effet;

- les fibres ”rapides”, qui sont les fibres de types II B, sont utiles aux gymnases pour un effort de très courte durée et de faible intensité comme l'enchaînement d’une figure simple.

- les fibres “semi-rapides”, qui sont les fibres de types II A, sont utilisées par les gymnastes pour enchaîner des séries de saltos. Elles se contractent très vite mais sont tout de même assez peu endurantes et, par production d’acide lactique pourraient provoquer des crampes ou des douleurs.

- les fibres « lentes », qui sont des fibres de types I, très endurantes qui se contractent plus lentement et qui vont être utiles aux gymnastes lorsque leur effort sera plus long comme pour l’exercice  des anneaux ou le cheval d’arçon.

 

Chaque sportif possède un certain nombre de type de fibres en majorité en fonction de son sport.

On remarque qu’un sportif qui pratique des sport d’endurances comme un marathonien ou un coureur du 1000 mètres possèdent beaucoup plus de fibres dites “lentes” tandis que les sportifs exerçant des sports de vitesse, de rapidité comme le sprint, qui possèdent plus de fibres « rapides » et « semi-rapides ». Ainsi on s’aperçoit que le muscle s’adapte à l’effort demandé.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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